AINSI SOIT-IL Poèmes-photos
De fil en aiguille,
Je m’habille
De lumière et d’or,
Reine du dancefloor.
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Tout était cousu de fil blanc
Pourtant, j’ai mis mes gants
Et j’ai suivi le vent,
Rien ne fut comme avant.
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J’ai perdu le fil
De mon idylle,
J’ai été détournée
Dès la fin de la journée.
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J’ai mis du cœur à l’ouvrage,
A sublimer ce partage,
Au début, pas un nuage,
L’amour, vrai, bel et bien sage.
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Tu es sur le fil du rasoir
Il suffit de vouloir
Et tu tomberas
Dans mes bras.
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Nous filons le parfait amour
Alors pourquoi ce grand détour?
Ô ma flamme jumelle,
Ne fais pas ta rebelle!
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Je cherche une aiguille
Dans une motte de foin,
Je regarde l’anguille
Qui s’agite, folle, au loin.
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Piquer du nez
Pour y avoir séjourné.
Toi et la nuit me bercent
Jusqu’en Perse.
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Tu as perdu le fil de la conversation
Et tu ne feras pas ta révolution.
Je te laisse à l’abandon,
Tu n’acceptes pas mon pardon.
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Le fil conducteur,
Comme un docteur
Tisse ta douleur,
Toi, Monsieur sans cœur.
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Tu donnes du fil à retordre.
Je n’ai pas envie de te mordre.
Plutôt le désir d’une caresse,
Vénère moi, je suis ta déesse.
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Je file à l’anglaise,
Je suis mal à l’aise,
Que cela ne te plaise,
Je la veux, cette chaise.
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J’ai un fil à la patte,
Je dois pourtant me battre,
Mais, coupe-moi le donc
Ou offre moi ce jonc.
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Tombe la veste,
Je me déleste
Légère
Amère.
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Tu files comme une anguille,
Tu t’emmêles les quilles,
J’ai peur que tu ne vrilles,
Regarde moi et roule ta bille.
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Au fil de l’eau,
Je repêche ma peine,
Un maquereau,
Et ta petite laine.
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J’ai les fils qui se touchent,
Pourquoi ne fais-tu mouche?
Et si je louche,
Je vois ta bouche.
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Je file un mauvais coton,
J’ai perdu tous mes boutons.
Les recoudre, un à un,
Et tu seras là demain.
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En file indienne,
Nous courons après le temps,
Tu perds haleine,
Je soupire maintenant.
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Sous toutes les coutures
J’examine ce dessein.
L’amour en pâture,
Restera en mon sein.
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Certes, tu n’as pas inventé
Le fil à couper le beurre,
Je ne vais pas m’épouvanter
De t’avoir montré ton leurre.
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Battre à plate couture,
Voilà tout ce que j’endure.
Malgré tout, j’attends
Le vrai dénouement.
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Le fil de l’histoire
Conduit au désespoir,
Je poursuis ma quête,
Pour que tu regrettes.
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« Filer doux »
M’a-t-il,
Pour que j’oublie
Sans faire un pli.
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J’ai pris une veste
En un seul geste,
Mais pas un mot
Pour ce mélo.
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Je ne vais pas te coller aux basques,
Avec des idées noires et flasques
Je reste en tailleur,
Et rêve d’ailleurs.
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J’ai suivi le fil rouge
Et sans que tu ne bouges.
L’histoire est pourtant finie.
A bientôt dans l’infini.